L’écoute et le chemin partagé
La personne victime porteuse d’une demande est accueillie : elle reçoit un mail ou un courrier prenant en compte la demande, des premiers échanges s’engagent).
La personne victime est accompagnée par un écoutant (référent de situation) : l’accompagnement vise une compréhension de la situation (les violences subies, les manquements dans son entourage ou dans l’Église, les demandes et les possibles réponses en matière de reconnaissance et de réparation.
Le référent de situation dans ce cadre est une personne disponible, écoutant sans mettre en doute (principe de la présomption de vraisemblance), soucieuse et respectueuse du vécu de souffrance, attentive à la possibilité pour la victime de faire des choix parmi les réponses qu’elle juge estimable puis d’en bénéficier.
La décision de l’inirr
Elle est prise par le Collège à partir d’une synthèse écrite transmise par un référent de situation.
- Une parole forte, symbolique, de confirmation de ce que la personne a vécu et des manquements notamment de la part de membres de l’Église : cette parole forte s’appuie sur la dimension mémorielle de la mission de l’inirr (conservation de la mémoire de toutes ces situations de violences sexuelles, inacceptables et pourtant vécues).
- Une parole forte de reconnaissance, pour les manquements et leurs conséquences traumatiques parfois encore vivaces vécues par la personne.
- Une décision d’aller au-delà de cette parole : proposition d’une médiation soutenue voire accompagnée par l’instance.
- Des propositions de réparation éventuelles :
- médiation restaurative, orientation vers un accompagnement personnel, soutien pour des démarches juridiques,
- réparation financière par le fonds Selam (avec l’indication du montant).
Sa transmission
La présidente informe officiellement la personne victime de la décision retenue, en reprenant les faits, les manquements, les modes de reconnaissance ou réparation nécessaires au regard des besoins et demandes convenues avec la personne. Cette information peut également se réaliser dans un dialogue direct, au-delà de tout écrit.
Elle informe le responsable d’Église concerné par la situation.
Elle informe le fonds Selam, le cas échéant, d’une décision de réparation financière, avec l’indication du montant. Le fonds Selam formalise sa décision pour procéder au règlement.