Victime de violences sexuelles dans mon enfance de la part d’un membre du clergé, j’ai eu besoin que l’Église reconnaisse sa responsabilité.
Engagé dans la démarche de l’inirr à cette fin, j’ai pu rencontrer l’évêque auxiliaire de mon diocèse et aborder avec lui les conséquences de ces épreuves, sur ma foi, sur mes croyances et les engagements de l’Église pour que cela ne se reproduise pas.
J’en suis sorti soulagé. Soulagé que l’institution, à travers l’un de ses responsables, me demande pardon pour ses manquements, en conscience. Soulagé que l’Église soit sur un chemin de rémission, à l’image de mon chemin de guérison.
Au bout de ce nouveau chemin de foi qui s’ouvre à moi, je ne vois que du positif : la reconstruction prudente d’une confiance envers l’Église dont mon enfance m’avait privé.